21 oct. 2013

Le Nuage (67)

Je lutte contre le silence, c’est un carnage, une nuit désolée. Oh, j’ai l’impression que la faim me pousse à manger mes propres dents, incisives, canines et molaires.
Pas la faim du ventre quand il se tord pour dire avec ses paroles grotesques qu’il veut manger. Non, bien sûr. J’ai faim comme les cavales de Diomède, roi de Thrace.
D’autres fois il me prend l’envie de saisir mon pénis à pleine main et du malaxer dans tous les sens jusqu’à ce que je n’en puisse plus ; cela m’arrive de manières incongrues.

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