Parfois j’entends des chants s’élever au-dessus des bivouacs. Des chants nostalgiques disant la fragilité des choses perdues, la légèreté des femmes et la fraîcheur de leurs bouches ; là, les cailloux sont transparents et bleutés et naviguent dans l’air doré du soir, les oiseaux chantent en latin et apprennent aux hommes à supporter leur ignorance.
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