ô Vision odieuse les dizaines de papillons ô jaunes et bruns s’affairer sur les grappes du lilas ; avidement ô se jeter
d’une branche à l’autre, bondir comme des bêtes sanguinaires ô sur une bête effondrée ; jamais repus ; faim plus tenace que
le feu ; carnage de fleur.
Le géant abandonne sa viande à la tourbe. Yeah. Démence figée dans les veines. Légère douleur au crâne au-dessus de l’œil gauche.
Hey capitaine Dupré, derviche, entends-tu hurler le Mot pendant des heures (l’expectorer, le cracher, le vomir, etc.), il fond dans la bave corrosive du saint homme, le Mot laisse l’écorce et c’est du souffle à la surface de la Terre, soulevant la poussière, assemblant les nuages, jetant les vagues sur les digues, déracinant arbres poteaux toitures arrachant spores pollens décornant vaches décoiffant les filles jambes cuisses pieds gorges (hey capitaine Dupré à quoi rêves-tu ?) lèvre lèvre les genoux à terre tu pries un dieu.
« Écrivez le Mot dans le rôle, écrivez D.U.P.R.É. Je ne ne sais rien faire mais j’apprends vite. Jamais navigué. Si j’arrête de boire que se passera-t-il ? On te passe par dessus bord, le Mot est écrit au crayon à papier, t’inquiète, tu tombes, j’ai la gomme. »
Donc Dupré est à la baille, coulé, noyé, absorbé, englouti. Une poignée de gros sel dans l’océan et vlà tes funérailles ô.
d’une branche à l’autre, bondir comme des bêtes sanguinaires ô sur une bête effondrée ; jamais repus ; faim plus tenace que
le feu ; carnage de fleur.
Le géant abandonne sa viande à la tourbe. Yeah. Démence figée dans les veines. Légère douleur au crâne au-dessus de l’œil gauche.
Hey capitaine Dupré, derviche, entends-tu hurler le Mot pendant des heures (l’expectorer, le cracher, le vomir, etc.), il fond dans la bave corrosive du saint homme, le Mot laisse l’écorce et c’est du souffle à la surface de la Terre, soulevant la poussière, assemblant les nuages, jetant les vagues sur les digues, déracinant arbres poteaux toitures arrachant spores pollens décornant vaches décoiffant les filles jambes cuisses pieds gorges (hey capitaine Dupré à quoi rêves-tu ?) lèvre lèvre les genoux à terre tu pries un dieu.
« Écrivez le Mot dans le rôle, écrivez D.U.P.R.É. Je ne ne sais rien faire mais j’apprends vite. Jamais navigué. Si j’arrête de boire que se passera-t-il ? On te passe par dessus bord, le Mot est écrit au crayon à papier, t’inquiète, tu tombes, j’ai la gomme. »
Donc Dupré est à la baille, coulé, noyé, absorbé, englouti. Une poignée de gros sel dans l’océan et vlà tes funérailles ô.
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